Le blog de la maison diocésaine Saint-Paul

Après le pique-nique, comment passer un bon été à la Maison Saint-Paul sans penser barbecue!

C'est chose faite depuis le 30 juillet où pas moins de 30 personnes avaient répondu présents. Et les choses se sont faites une fois encore dans la tradition qui a fait la réputation des lieux : tout le monde au travail, certains un peu plus que d'autres! le service des pélerinages a même pris le temps de sortir un peu avant le grand raout à Lourdes du 7 au 12 août...

Pendant que notre bon vicaire général prenait la pose mannequin, femmes et hommes à quasi parité s'enfummaient volontairement au charbon de bois, merguez, chipolatas et côtelettes de porc pour le bien des invités.

Même le dessert étaient à la fête avec les anniversaires de Martine et Louis-Marie.

Ah, la dolce vita! Il paraît même que le groupe italien qui était de passage quelques jours dans les murs de la Maison a littéralement craqué sur l'accueil et l'ambiance. Et quand ce sont des spécialistes de la question qui l'affirment, on ne peut que modestement s'incliner!

Et oui, on ne se pose jamais assez la question! Sachez donc que, depuis la réforme orthographique de 1960, on a opté pour un trait d'union pour ce repas en plein air des plus sympathiques.

Mais au fait, d'où vient ce terme de pique-nique? Si l'on en croit cet article de wikipédia : selon le dictionnaire le  Robert,   le terme « nique » date de la fin du XIIIe siècle. On le  retrouve dans l'expression « dire nic », c'est-à-dire « ne pas se soucier de », signifie « chose de peu de valeur ». « Faire un repas à pique-nique », c'est donc faire un repas, pas nécessairement sur l'herbe, mais où chacun amène sa contribution. (Notez au passage la vision un peu plus haut de ces quelques goutelettes d'eau arrosant notre lavande et qui sont bien rafraîchissantes par les temps qui courent)

Au XVIIIe siècle,   on disait une « pique-nique » (féminin) ou un « picnic » (masculin).

L'expression « picnic » serait passée en Angleterre, puis revenue en France au milieu du XVIII e siècle. 

Le Littré indique lui, que ce terme venait de « pick », « saisir » et « nick », « point », « instant », et que « cette étymologie dispense de toutes les étymologies qui ont été faites sur pique-nique ».

Une chose est sûre, un pique-nique par les temps qui courent est une véritable bénédiction pour l'amitié entre les services de la Maison.

Et comme dit la maxime : "Aide toi, le ciel t'aidera", au regard des bulletins météo rassurant et des liberté de plannings des uns et des autres, nous nous sommes retrouvés sur l'herbe ce 5 juillet.

Enfin sur l'herbe...; façon de parler! car c'est un pique-nique de luxe qui nous attendait, avec chaises et tables et une table croulant sous les tartes et autres friandises, réalisés par les uns et les autres.

Sans oublier bien sûr l'humour qui est désormais la marque de fabrique de la maison, à tel point que beaucoup de visiteurs nous trouvent cools et se desespèrent de ne pas avoir la même chose ou les mêmes personnes dans leur diocèse (bon j'exagère un peu...mais quand même!).

D'ailleurs, pensez vous que cela arrive souvent de voir un vicaire général agenouillé devant l'équipe nationale de VEA (Vivre ensemble l'Evangile aujourd'hui), pour une causerie bon enfant et légère!

"Hein ! Que c'était une belle cérémonie", dixit les nombreuses personnes réunies hier à Saint-Germain des Fossés.

Entre chaleur, ciel bleu et franche rigolade, le jubilé des prêtres cuvée 2010 était plus que sympathique!

Tous les jubilaires n'étaient pas là, mais les autres ont  "assuré le spectacle);

Quant à l'assemblée, on a assisté à une ruée sur les cartes de voeux, à une dolce vita devant la Vierge façon st germain et bien sûr aux retrouvailles entre paroissiens et curés, donnant lieu à l'évocation de nombreux souvenirs.

Et si vous n'étiez pas là, voilà à qui écrire une petite carte anniversaire dans les jours qui viennent

• 60 ans de sacerdoce : Pères Yves Bazin, Jean Boële, Jean Chatard, Lucien Tocan.
  
  
• 55 ans de sacerdoce : Pères Raymond Décloux, Paul Mercier, Michel Mercier, Georges Petit, René Prophète, Antoine Tewe.
  
  
• - 50 ans de sacerdoce : Pères Jean Castège, Maurice de Dreuille, Guy Jouvençon, Gaston Kasel, Jean-Louis Lambert, Joseph Rapin, André Sarrassat, Maurice Sellier.
  
  
• - 25 ans de sacerdoce : Pères Jean-François Diouf, François Guillaumin, Daniel Moulinet.

Et petit clin d'oeil aux parents du père Guillaumin, lui-même jubilaire et qui célébraient leur 60 ans de mariage!

Un petit air de messe, de mer et de ciel d'été, car avec les couleurs bleues empruntées à la Vierge pour en orner l'église et les chausbles, on avait l'impression que l'ardent soleil et le ciel bleu avaient laissé un peu d'eux même au coeur de la cathédrale.

Avec au fil des images quelques portraits de Monseigneur, une sortie des prêtes plus qu'ensoleillée et un clin d'oeil à l'équipe de RCF qui, avec Jacqueline et le père Allary à un bout et Jérémi à l'autre ont retransmis la messe en direct, le tout dans un joyeux désordre chronologique!

Plus de 400 photos à détailler pour n'en retenir qu'une trentaine, c'est à ce travail de moine copiste du XXI siècle que je me suis attelé hier soir, car je ne voulais pas vous décevoir, après cette grand'messe du 27 juin. Les premières photos sont là toutes chaudes et ne sont qu'une amorce au reste qui ne saurait tarder.

Au passage, je ne saurais y voir un signe mais tout de même : alors que les fidèles arrivaient peu à peu dans la cathédrale, un incendie éclatait dans une rue adjacente, sans heureusement faire de victimes si ce 'est quelques indispositions. Et pendant ce temps la Vierge avait le visage tourné vers ce foyer...ce qui n'est pas sans rappeler le miracle auquel je faisais allusion il y a quelques articles. Mais ceci est une interprétation toute gabrielesque et sans teneur reconnue par le Vatican et le Très-Haut...