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9 mai 2009 6 09 /05 /mai /2009 07:32
...mais cela se passait il y a 3 siècles!

Rassurez-vous, vous tous qui aviez le coeur battant d'émotion, la chapelle de la maison Sint-Paul est, elle bien sur ses quatre murs.
D'ailleurs, je ne resiste pas, alors qu'à quelques kilomètres de là, rouvre demain, dimanche 10 mai, l'abbatiale de Souvigny, entièrement restaurée (promis, les photos c'est pour bientôt) à vous glisser les dernières photos de la chapelle. Enfin des bouts de la chapelle, avec les jeux de lumières, un bout de croix et une porte de sacristie, détail qui m'avait échappé, elle-même carrelée. Et pour faire bonne dose, une vue extérieure de la chapelle avec un bout de cloître.




























Et puis, car aucun de mes articles n'est du au hasard, si ce n'est celui de mes recherches, je vous glisse au passage cet extrait tiré de Histoire du Bourbonnais et des bourbons qui l’ont possédé par Simon de Coiffier de Moret, membre de la Chambre des députés en 1815. Voici ce qu'il dit sur l'église de la Madeleine.

 

La Madeleine :

 

Une autre succursale d’Yseure avait été érigé au faubourg, situé sur la rive gauche de l’Allier et qui s’appelait alors le Chambon-Colombeau et qui est connu maintenant sous le nom de la Madelaine. L’église de cette succursale, qui était desservie par un vicaire, fut détruite par suite des changemens que la construction du pont actuel (le pont Régemortes bâti entre 1753 et 1763) exigea de faire au cours de la rivière. Cette église, placée presque au niveau des basses eaux n’avait rien de remarquable, que la date des différentes inondations qu’elle avait éprouvées, écrite sur ses murs, qui les constataient ainsi depuis plusieurs siècles.


Le brave homme considérait dans ce même ouvrage que le Bourbonnais était l’un des pays les plus sains de France. Avec une telle vision des choses, on ne peut qu'accorder du crédit au dit ouvrage!

 

PS : guettez le blog car dans quelques jours, vous saurez tout de l'histoire du quartier de la Madeleine, raconté par notre bon ami Hubert de la Faige, un auteur lapalissois de la fin du XIX e siècle. Une découverte dont Gabriel, en amateur de vieux bouquins reste encore tout pantois!

 

 

 

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1 janvier 2009 4 01 /01 /janvier /2009 09:39
Certes la soirée a été arrosée, mais pas suffisament pour que Gabriel ait perdu ses esprits!

Le passage de 2008 à 2009 s'annonce donc riche de surprises, et j'espère du fond du coeur qu'en dépit des obstacles que vous pourrez rencontrer (puisqu'il semble, cette année, qu'il soit fatal de partir du mauvais pied, en tout cas pour certains), ce petit "neuf" de cette nouvelle année résonnera comme celui du renouveau, avec l'envie de croire en un monde meilleur!

C'est en tout cas ce que va faire Gabriel cette année et pour bien commencer, je vous livre ces quelques photos d'un autre temps, des années de guerre, au temps de la Vierge Fidèle.

















Plongez-vous
dans les souvenirs de théâtre des pensionnaires de la Madeleine, mais aussi de rubans d'honneur, de livrets de bonnes ou de mauvaises notes et autres petits bonheurs récoltés un jour d'assemblée générale de ces pensionnaires qui ont gardé dans leur coeur tout la richesse de l'enseignement des religieuses de ce pensionnat.






























Et bientôt suivra l'émission qui en découle, récemment diffusée sur RCF Allier. Mais ceci est une autre histoire....

 




































































































Et puis, j'aimerais placer la maison Saint-Paul et tout ceux qui s'y succéderont cette année sous cette phrase de la Vierge reprise sur une image pieuse de l'époque :

Je suis la Vierge Fidèle. je serais fidèle à tous ceux qui, dans cette maison m'invoqueront sous ce titre".


Une maxime qui devrait parfaitement convenir en ces temps d'ajustements entre les différents services de la Maison et d'inauguration probable pour 2009. Mais pour ça, même si Gabriel sait ce qu'il en est, il a promis de garder le silence jusqu'au 11 janvier, date des voeux de l'évêque, à l'espace Villars de Moulins...
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22 août 2008 5 22 /08 /août /2008 15:32
A quelques jours de la rentrée scolaire (le 2 septembre pour ceux qui ne suivraient pas cette actualité), je vous propose de vous replonger , avec le pensionnat de la Magdeleine, dans  :
  1. les prix d'excellence:
  2.  les cours de géographie (il me semble deviner sur le tableau les noms d'Huriel et de Deux-Chaizes...);
  3.  les tenues seyantes (le noir amincit c'est bien connu et sera super tendance cet hiver!);
  4. les lits douillets au linge immaculé et les tables à la forte odeur d'encaustique, alignés docilement sous les combles de la maison Saint-Paul;
  5.  les photos de classes devant le défunt escalier de la façade;
  6. les salles d'études;
  7. et le réfectoire.



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11 août 2008 1 11 /08 /août /2008 11:55
L'été est souvent propice à évoquer les souvenirs et remonter le temps d'une nostalgie certaine.

Voici donc, reproduit dans son intégralité un article dont je ne connais pas la date qui relate les aspects du parc de la maison Saint-Paul. A noter quelques idées à prendre dedans, comme le carré de fleurs pour la chapelle ou... la biquette! Et pour l'agrémenter, quelques photos des extérieurs.

"Dans notre numéro de décembre, chères Anciennes, nous vous invitions à faire le tour du propriétaire. Avec le beau temps et le mois de mai, nous vous entraînons aujourd'hui dans le parc où vous preniez jadis vos ébats. Lui aussi se rajeunit.





A droite et à gauche de la statue de Jeanne d'Arc, on a ménagé des parterres où s'épanouiront des roses. Et voici qu'on nous promet maintenant des plates bandes fleuries devant saint Joseph.








Si vous continuez tout droit, vous voyez, près de l'ancien jardin d'enfants (maintenant l'Oratoire) sous les fenêtres de l'infirmerie, les corbeilles d'un nouveau parterre. Nombre d'élèves ont apporté des plantes pour ce grand carré spécialement destiné à fournir des fleurs pour la chapelle. Les pré-Jécistes
y ont tenté mainte culture et en suivent les progrès avecintérêt et anxiété. Planter, semer et arroser est  pour elles, à certains jours plus agréables que les récréations.

N'est-ce pas d'ailleurs lorsqu'il est animé par nos enfants que le parc est le plus joli? A la récréation des plus jeunes, à 1 h. 1/2, quelques petits désobéissants viennent parfois gambader sur la pelouse, près de l'entrée, pour taquiner un peu Biquette, solidement rivée à son pieu. al mignonne petite chèvre, pour n'être pas toute blanche comme celle de M. Seguin a beaucoup de succès parmi tous nos bambins. Elle est si jolie avec sa fourrure beige!

Le nombre des petits va s'accroître par de nouvelles entrées à Pâques et nous nous réjouissons de les voir courir plus nombreux dans les allées du parc
."


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29 juin 2008 7 29 /06 /juin /2008 22:12
LA MADELEINE

1923

JESUS MARIA

VOX DIEU



Voilà ce que j'ai réussi à lire sur l'un des témoignages du temps jadis de la maison Saint-Paul. Une ligne encore m'échappe, située sur la partie supérieure de la cloche, mais je saurai en trouver la signification.

Orné de fleurs de lys et de délicats dessins, la première des deux cloches semble avoir été érigée du temps des pensionnaires de la Madeleine, dans l'entre deux Guerres.

Son battant rouillé garde encore trace de la cordelette qui devait servir à l'actionner. Car, en service cette "voix de Dieu" et sa cousine, d'aspect beaucoup plus humble et sur laquelle aucune inscription ne semble figurer ne le sont plus depuis longtemps.

Mais à l'abri des regards, elles le restent dans leur clocheton posé au sol. En bois peint en blanc et joliment ajouré de coeurs, abrité d'un toit en lauzes rondes (du moins je crois, à vérifier cependant la nature de la structure), ce petit clocher était, il y a quelques mois encore l'un des emblèmes du charme de la maison saint-paul.

Las, lui aussi a du être descendu de ses cimes (la tour gauche du bâtiment) pour répondre aux désiderata de l'architecte, mais apparement aussi d'un souci de bonne gestion de l'entretien de l'ensemble du bâtiment. Le clocheton aurait été trop difficile à atteindre dans le cas contraire...

Cependant, depuis ces derniers mois, il repose sans beaucoup de ménagement sur le sol et se dégrade jour après jour. Et les oiseaux y ont trouvé refuge, en témoignent ces branchages.


La glycine a été abattue, l'escalier de même, alors sauvons au moins les cloches si ce n'est pour leur valeur sentimentale!

Et pourquoi ne pas les restaurer à l'occasion de l'inauguration de la maison saint-paul lors des Fêtes Pascals en 2009?

 Tout un symbole à l'occasion de cette fête et un bel élément de transition entre le passé et l'avenir...

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1 mai 2008 4 01 /05 /mai /2008 08:41

Mois de mai, mois de Marie! Et pour fêter cela à la façon du blog, et bien je vous propose, extrait de mes archives deux petites choses.


J'en reviens toujours et encore à Notre Dame de la Fidélité, la congrégation qui a veillé à la destinée de plusieurs générations de jeunes filles durant près de 75 ans, à la maison Saint-Paul. Leur dévotion toute particulière à la Vierge apparaît de différentes façons.


A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les pensionnaires, reconnaissantes de la protection de Marie pendant cette période troublée posèrent dans l'avant choeur de la chapelle, derrière la statue de la Vierge un tryptique dont je vous livre la photo.


On peut ainsi lire sur le panneau de gauche : O Mère, nous avons mis en vous toute notre espérance.

Et sur le panneau de droite : Vierge Fidèle, Merci de nous avoir montré toute votre fidélité.

Ainsi que cette date : 1940-1944.

Et 15 ex-voto offerts par des Anciennes, des élèves et des amis de la maison prirent place autour, en témoignage de guérisons ou de réussite aux examens.

Voici également la prière qui était adressée à celle que j'ai coutume d'appeler Maman du ciel :

Vierge Fidèle, qui n'avez jamais perdu de vue ni votre vocation sainte, ni les devoirs qu'elle vous imposait, mais avez avancé d'un pas ferme et résolu dans les voies de la perfection, malgrè les heures d'épreuves et d'apparent abandon de Celui même en qui vous aviez placé toute votre confiance, obtenez nous de voir en toutes choses et en dépit de l'évidence contraire d'après nos vues humaines le côté surnaturel que seul l'esprit de foi peut montrer.

Que notre regard soit sans cesse fixé sur Dieu, sur sa bonté, sur sa sagesse, sur son amour, sur sa fidélité, et que nous nous acquittions de notre tâche avec la même assurance et la même parfaite sérénité que celles dont vous nous avez donné un si bel exemple.

Faites que la fidélité envers Dieu soit aussi ferme en nos âmes que le fût la vôtre.

Ainsi soit-il.

 

Un texte à méditer...

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13 avril 2008 7 13 /04 /avril /2008 08:33

J'ai toujours pensé que les murs des vieilles maisons recelaient de rires, de peines, mais aussi de visages et d'âmes. Comment occulter, à la maison diocésaine Saint-Paul celles qui ont marqué l'histoire du lieu pendant plus de 75 ans, les soeurs de Notre Dame de la Fidèlité?

Ainsi commence ma série sur cette époque où la maison Saint-Paul était un pensionnat de fillettes et de jeunes filles et ce, dès 1873.

Mais au fait, savez vous qui est la fondatrice de cette congrégation? Il m'arrive de croire que le destin nous pousse à réaliser certaines choses et là plus encore. Alors que je recevais il y a quelques jours une liasse de documents et de photos sur l'histoire de ce lieu, remise et annotée aimablement par une ancienne élève, Madame Landrière (que je remercie du fond du coeur), mes recherches m'ont porté sur le site internet de la congrégation de Notre-Dame-de-la-Fidélité.


Une congrégation qui fêtera les 150 ans de la mort, le 27 et le 28 avril prochain dans le diocèse de Caen (http://catholique-bayeux-lisieux.cef.fr/ - Allez sur le lien "Vie religieuse") de Mère Sainte Marie, Henriette Le Forestier d'Osseville (1803 - 1858) fondatrice de la Congrégation « Notre-Dame de Fidélité ", et éducatrice hors normes.

Cette femme méconnue a pourtant une histoire captivante. Née au XIXe dans une famille d'ancienne noblesse, elle reçoit, avec ses 5 frères et soeurs une éducation favorisant l'épanouissement de la personnalité des enfants. Ses parents, le comte Théodose Le Forestier d'Osseville et son épouse Anne de Valori veillent à ce que liberté et exigence soient justement répartis, tout comme à la qualité de l'éducation religieuse.  
Souffrant d'un handicap qui la gênera toute sa vie, elle décide de tout quitter pour se consacrer aux orphelins. Un chemin difficile car elle subit calomnies et souffrances, poussée en permanence à abandonner son engagement.

Joachim Bouflet, spécialiste d'histoire des mentalités religieuses et consultant auprès de la Congrégation de la cause des saints, lui a consacré un ouvrage, paru en  2006, aux Editions Le Sarment,
Mère Sainte Marie Henriette le Forestier d’Osseville une éducatrice pour aujourd’hui.
(Je vais donc tenté de me le procurer).




Quant à la fondation de la congrégation, je m'en réfère à un article paru dans le bulletin de l'association amicale de la section diocésaine de Moulins.

Le 3 avril 1826, dans le sanctuaire de Notre-Dame de la Délivrande (Normandie) se produisit la guérison miraculeuse de la soeur d'Henriette d'Osseville. leur père s'écria alors : "Je ne mourrai content que si quelque établissement pieux à la Délivrande laisse un monument éternet à ce que nous devons à Dieu". Et c'est ainsi que fut créé le premier orphelinat le 26 février 1831. 
Une fondation qui ne fut cependant pas sans difficultés, à tel que point que la future Mère Sainte-Marie se desespérait.
Il fallut un autre signe de la Vierge pour la conforter. Le 15 août 1829, prosternée devant Notre-Dame de la Délivrande, elle entendit ces mots au fond de son coeur :  
"Je suis la Vierge Fidèle, ne crains rien; la fondation projetée aura lieu malgrè mille obstacles et je serai fidèle à ceux qui, dans cette maison, m'honoreront sous ce titre".

Quant au lien qui unit la maison diocésaine Saint-Paul dans l'Allier à cette fondation normande, il est le fait de Laure d'Espinasse qui prononça ses voeux et se plça sous la protection de la Vierge Fidèle. Devenue Mère Saint-Louis de Gonzague, elle arriva en 1873, à la Magdeleine pour devenir la première Supérieure de ce pensionnat de jeunes filles. Je vous glisse d'ailleurs une photo de Mère Saint-François d'Assise, autre supérieure de la Magdelaine, pendant les années 30-40 que les enfants appelaient "Ma bonne Mère".



Si cette congrégation n'est plus présente en tant qu'éducatrice sur l'Allier, elle a cependant essaimé et compte aujourd'hui 12 établissements : le collège et lycée Jeanne d'Arc, à Bayeux, le lycée technique et un foyer d'étudiantes à Caen, le centre scolaire Jeanne d'Arc à Champagnole, un foyer d'étudiantes à paris, un IME à Pigeon-Mortagne (Orne)  , et cinq établissements répartis en Grande-Bretagne, en Italie et à Bruxelles.

Il me reste encore beaucoup d'histoires à vous narrer. Alors restez à l'écoute! Et puis, dernier aparté, pourquoi ne donnerions-nous pas à un des lieux de la maison Saint-Paul, le nom de Mère Sainte-Marie ou celui de Mère Saint-Louis-de-Gonzague? La proposition est lancée, à vous de la saisir...

 

 


 

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10 avril 2008 4 10 /04 /avril /2008 22:28
Non, non je ne me suis pas trompé en écrivant ainsi l'orthographe de ce prénom;car figurez-vous qu'au grè de mes recherches, je suis tombé sur l'ouvrage de Pierre Mondanel, réédité en 2000 aux éditions de Borée.
"L'ancienne Batellerie de l'Allier et de la Dore de Langeac à Nevers" consacre tout un chapitre au quartier de la Madeleine.

Saviez vous par exemple que le carrefour de la Magdelaine se trouvait au lieu dit Le Chambon-Coulombeau (d'où le nom actuel de la rue Colombeau, adresse postale de la Maison Saint-Paul)?

Selon toute vraisemblance, une léproserie y fut construite dans le courant du XIVe siècle, à laquelle furent ajoutés une petite chapelle et un cimetière sous la protection de saint Lazare et sainte Madeleine. Un site qui malheureusement était envahi très régulièrement par les eaux. Comme durant la fameuse crue de 1733 qui fit de nombreux dégâts de part et d'autre des rives de l'Allier, par défaut de digues suffisantes pour les protéger et en raison de sa situation géographique au niveau des basses eaux.

 Le pont Regemortes édifié entre 1753 et 1763 remplace donc le pont de Mansart emporté par les eaux (l'un des nombreux ponts disparus d'ailleurs!). Mais les plans initiaux de ce pont, aujourd'hui passage incontournable et noeud à bouchons aux heures de pointes, prévoyaient la disparition du quartier de la Madeleine, et ce, afin d'augmenter la largeur de l'Allier aux bords de Moulins.




Cependant, dans le même temps, la ville de Moulins acheta sur le domaine des Bretins au-delà des levées projetées un terrain suffisant pour y établir un nouveau faubourg dénommé de Brenage mais qui pris rapidemment le nom de La Madeleine.



Et si je fais la boucle de mon histoire, je pourrais ensuite raconter qu'en lieu et place, apparement du cimetière et de la chapelle fut édifié un relais de chasse qui devint un pensionnat de jeunes filles. Un pensionnat sur lequel je vous prépare quelques surprises dans les jours à venir...


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15 mars 2008 6 15 /03 /mars /2008 16:46
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Vous rappelez-vous de cette petite statuette et de sa cloche située dans le mur de la conciergerie? Je vous avait dit que j'en chercherais la signification. Et bien, il s'agirait, selon les souvenirs d'une des anciennes élèves, dans les années 40 d'un moyen de communication sophistiqué! 

Je m'explique : lorsqu'une soeur devait être jointe, la soeur tourière (celle qui résidait à la conciergerie) sonnait un, deux, trois coups selon la religieuse souhaitée. Bien sûr, il fallait être attentive, mais somme toute, le système fonctionnait de façon apparement efficace.

Autre souvenir de cette dame, les dortoirs des filles qui se situaient dans les actuels locaux de la radio RCF, sous les combles.
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6 janvier 2008 7 06 /01 /janvier /2008 17:27
undefinedvierge-toit.jpgmariniers.jpgfondation.jpgle-puit.jpgtoilettes.jpgfleurs.jpgCertes, la Maison Saint-Paul, c'est avant tout en ce moment un grand chantier tant matériel qu'humain. 

Mais lorsqu'on prend son temps pour observer les détails qui se logent de-ci, de-là, on peut avoir quelques jolies surprises. D'ailleurs, si vous avez des infos sur l'un ou l'autre de ces détails, je reste en demande!

Par exemple, en levant la tête sur la façade principale, on observe cette jolie Vierge à l'Enfant dans sa niche qui protége l'édifice.

Ou encore dans le parc, ce puit qui, aujourd'hui, ne sert plus mais qui donne au lieu un petit côté ancien sympathique. Et non loin de là, en été, un champ de fleurs dont je cherche déséspérement le nom (aidez-moi car je suis un piètre jardinier!).

A moins de préférer cette vieille meule qui a du servir dans le temps et cette pierre sculptée à proximité qui ressemble sous la mousse à un vestige de temple ancien.

Plus anecdotique, les toilettes extérieures qui seront bientôt détruites mais qui ont vu passer quelques générations de jeunes et moins jeunes dans leur confort plus que sommaire!

Et à l'extérieur sur le mur qui longe la nouvelle entrée, rue du chanoine Clément (dont je vous ajoute au passage une photo), un blason avec les ancres de mariniers pour rappeler la présence de ces hommes qui naviguaient sur l'Allier et ce jusqu'à la fin du XIXe siècle. D'ailleurs, le quartier des mariniers situé de l'autre côté du pont Regemortes au pied de l'église du Sacré-Coeur garde encore de nombreuses traces de ce passé. 
Et si le sujet vous intéresse vraiment, n'hésitez pas à suivre les visites proposées sur ce thème par le service patrimoine de Moulins.

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