Le blog de la maison diocésaine Saint-Paul

Attention, cette semaine, se mettre sur son trente-et-un est une obligation! Pensez, entre nos prêtres jubilaires, le 27 juin et l'ordination d'Yves Molin, le 30 juin, les habits de cérémonie sont requis.

Et tandis que se repassent aubes, vestes et robes, il en est un à la maison Saint-Paul qui a tout particulièrment fait acte de de coquetterie.

A moins que les bêtes du Bon Dieu ne viennent tout simplement lui chuchoter quelques compliments.

Car à force de veiller sur le cloître et ses habitants, notre Christ a parfois lui aussi besoin d'un peu de réconfort.

C'est ainsi que puisant dans ses dernières forces, un escargot est venu lui apporter un peu de compagnie, tandis qu'un oiseau farceur et nicheur s'est un instant transformé en couvre-chef.

Il se passe de bien étranges phénomènes à la Maison Saint-Paul...

Figurez vous qu'un spectre tout de blanc vétu, un fantôme de la plus belle espèce s'est invité dans les locaux de RCF!

Ah! Je vous devine septique, prêt à sortir le "Vade retro satanas" d'usage. Vous ne croyez que ce que vous voyez? Qu'à cela ne tienne, voilà l'étrange chose saisie sur la vidéo de la radio. Vous le voyez là dans le hall d'accueil,  sur la droite de l'écran...

Ca y est, vous frissonnez! Il est minuit, la nuit d'Halloween, le passage vers le mois de novembre et le buzz sur la toile est lancé. Demain, pour la Toussaint, les rumeurs vont commencer à courir, à la sortie de la messe: "Si, si, je vous assure, on le vois bien, sur le blog de la Maison Saint-Paul, comme je vous vois!"

BOUH!!!!!!

Allez, je vous avoue tout : la nature et les effets d'optique sont aussi facétieux que Gabriel, car il s'agit en fait d'un jeu de lumière repris dans l'écran de télévision. Enfin, c'est ce que les esprits les plus rationnels de la radio ont bien voulu me laisser entendre...

Une aube, source de promesses multiples,

une aube, fragment d'immortalité, entre nuit et jour,

une aube, si pleine des subtilités que le coeur en bat à la chamade,

une aube, surprise en ce matin d'été au creux de la Maison Saint-Paul.

Une aube que je dédicace tout spécialement à l'archange Michèle et à tous ceux qui vivent dans et par la grâce de l'Espérance.

En ce jour de Pentecôte et alors que je flanais du côté du prieuré de Colombier, lieu de vie de mon vieil ami saint Patrocle, le patron m'a fait en quelque sorte un clin d'oeil.

Avec cette tourterelle (à défaut de colombe personnifiant souvent l'Esprit Saint) s'envolant de la croix en pierre, située au sommet de l'église,  j'y ai vu comme un joli message dont je serais bien égoïste de vouloir être le seul détenteur.

Apprêtez-vous cette semaine à subir les assauts des saints de glace!

Gel, froid et neige se donnent en effet  rendez-vous, y compris au-dessus de la Maison Saint-Paul pour se venger d'un soleil un peu trop en avance à leur goût la semaine dernière. Saint Mamert, saint Pancrace et Saint Servais sont donc de sacrés filous car on y croyait tous, à ce beau temps retrouvé.

La tondeuse de Didier pour faire un gazon digne d'un parcours de golf 9 trous, les premières explosions de fleurs et de verdure, un arbre de Judée (celui de Monseigneur) à son apothéose, des manches courtes au repas de midi, bref de quoi se rêver en plein été.

Tout le monde était dans le tempo sauf...un arbre, dans le jardin du cloître, pointant désespérément ses branches sèches vers le ciel bleu. Avait-il compris que le soleil n'était qu'une parenthèse ou que pour lui la fin était proche...peut-être, mais une chose est sûr, il sera au diapason de ce qui nous attend dans les prochains jours.Alors, pour ne pas perdre la gaieté engendré par l'astre du jour, réchauffez-vous auprès de ces quelques photos prises par Gabriel, en plein midi, une chaude journée d'avril. A consommer sans modération!

PS : pour les insatiables de culture générale, sachez que même si vous fouillez sur votre calendrier PTT, vous ne trouverez pas les saints sus-cités.

Car, depuis 1960, ils ont été remplacés par l'Église avec les prénoms d'Estelle (du latin étoile, patronne de la jeunesse chrétienne), Achille (évêque de Larissa en Grèce au IVe siècle) et Rolande (qui, cette année est quelque peu éclipsée par l'Ascension). Et n'oublions pas au passage un autre Gabriel, l'Ibère celui-ci, célébré le 13 mai. C'était un saint moine du XIe siècle et son grand mérite fut d'avoir sauvé l'icône miraculeuse de la Mère de Dieu, la "Portaitissa" qui avait été jetée à la mer, pour ne pas être détruite durant la persécution iconoclaste.