Le blog de la maison diocésaine Saint-Paul

Un fou rire dans une église, des observations à la loupe binoculaire, un nouveau prophète et un demi coquelet savoureux : il en faut peu pour être heureux, dit la chanson, mais en l'occurence, elle a bien raison. 

Car ce 15 juin 2013, une petite nouveauté s'est invitée dans la vie de la Maison Saint-Paul : une journée détente sur le secteur de Charroux et de la Bosse.

Donc, la MDSP s'est mise aux voyages organisés, en covoiturage, écologique attitude oblige!

Et dans tout voyage de ce type, par quoi commence-t-on? Oui, c'est tout à fait ça, la visite du musée!

Et celui de Charroux n'est pas exempt de surprises,de mystères et même d'un brin d'érotisme...

Imaginez, installée non loin des prêtres communalistes, et à quelques marches d'un prie Dieu, une belle nue s'offre sans pudeur au premier venu. Pas une Marie Madeleine repentante comme certains l'ont suggéré, mais plutôt une Persephone ou autre allégorie de la fertilité qui n'a point laissé de marbre ses hôtes...

D'autant que les rues de Charroux ne sont pas en reste de ces pétillantes intrigues avec cette moutarderie et ces étranges mixtures à respirer ou ces roupettes de coq qui n'ont pas été sans interpeller nos vaillants voyageurs.

Même Dieu en a souri, lors de la messe en l'église de Charroux, la bonne humeur étant contagieuse jusque dans la pieuse assemblée, secouée par un fou rire psalmodié (les initiés se reconnaitront) puis requinquée par un verre de l'amitié offert par le père Gras.

Mise en bouche appréciée avant de se lancer dans l'indispensable de tout tour opérator : le repas.

Un moment qu'est venu partager, du flan à la tomate au crumble de fruits rouges, notre tout nouvel évêque, Mgr Percerou.

Et Gabriel n'est pas loin de penser qu'en la matière, l'opération séduction Diocèse de Moulins n'est pas loin d'être définitivement gagnée!

Quant à nos intrépides aventuriers du jour, le ventre plein et le sourire aux lèvres, ils se sont envolés vers la Bosse (un sommet, une montagne pour l'Allier avec ces 720 m d'altitude!) où se niche le musée des minéraux, Wolframines.

L'occasion de saisir au vol les différentes manières d'observer ces fameuses pierres au microscope : en prière pour notre bon Jean-Pierre, sans les mains ou presque pour notre bien aimée économe et notre rossignol Roger, sans lunettes pour notre intrépide (vous allez bientôt le découvrir) père Riboulet ou plutôt du genre, "je cache ma copie" façon Marie-Laure.

Enfin, pour conclure le tout et prévenir tout risque de sieste, cette escapade bourbonnaise s'est achevée au coeur d'une ancienne carrière de kaolin, visiblement source d'inspiration...et de rajeunissement.

Après un franchissement de ravin et une marche ardue sous les arbres de la forêt des Colettes...

Qui ne fut pas prophète, en trio ou en solo, en haut ou en bas...

Il y eut même quelques tentatives de bains de 16 heures...

Mais au final, une seule évidence et une unique devise pour ces besogneuses fourmis du diocèse :

La tradition a du bon!

Y compris celle de remotiver Gabriel à reprendre les "rennes" de ce blog!

Donc, comme chaque année, bénévoles et salariés se sont retrouvés sous les ors de la salle Saint-Patrocle pour siffler ensemble, non pas quelques verres (en tout cas en toute modération), mais plutôt un air de joyeux Noël!

Car la musique (céleste cela va de soi) qui émane chaque année de cette pièce s'affine et se bonifie avec les ans.

Notre showman (homme de spectacle) maison, le père Wasenko avait ainsi le crayon taquin et le chant mutin pour résumer la vie de la Maison saint-Paul.

Un exercice dont les plus anciens se souviennent et aux appels desquels je ne résiste pas. Donc pour les adeptes des souvenirs, voici la vidéo prise il y a quelques années.

L'occasion de revoir aussi des visages familiers et de penser à ceux qui nous ont manqué voici quelques jours.

Mais, comme je vous le disais, Noël se réinvente chaque année et se bonifie même!

Si nous sommes désormais habitués au petit choeur de la maison, en représentation à chaque évènement petit ou grand, un quatuor de flûtistes était pour le moins, lui inattendu!

Jérémi, Louis-Marie, Marine et Roger n'ont pas hésité à faire appel à quelques souvenirs de collégiens prodiges pour une petite interprétation qui a laissé l'assemblée sans voix!

Et pourtant, il lui en faut à cette assemblée pour se discipliner!

Si tant est que le bonheur soit disciplinable d'ailleurs... car à chaque fois, c'est ce même esprit de famille qui règne.

Chacun s'embrasse, se congratule, se sourit et s'offre même quelques cadeaux.

Le tout sous le regard plein d'indulgence et de bonté du père, en l'occurrence Monseigneur. 

Un père qui veille sur ses enfants, afin qu'ils ne manquent de rien dans leurs assiettes. Mousse de truite fumée, confit de canard, assiette de fromages et petits desserts que je vous laisse découverts, non décidément rien n'est laissé au hasard.

Et preuve que ce repas est vraiment différent des autres, ce n'est point le Père éternel qui nous souhaite de Joyeuses Fêtes mais un Père Noël qui nous a laissé une botte en guise de voeux fraternels!

Cette silhouette saisie par Diane Lhéritier durant l'hiver dernier ne sera désormais vivante que par nos mémoires et nos souvenirs.

Un ultime hommage sera rendu ce soir à 18 h 30 au père Michel Mathat, à l'auditorium de la Maison Saint-Paul.

Venez nombreux.

C'est le coeur plein de tristesse, mais aussi de souvenirs que je vous annonce que le père Mathat nous a quitté cette nuit à l'âge de 84 ans.

C'est l'une des âmes de la Maison qui disparaît emportant avec elles les pages de l'histoire de ce lieu.

Mais plus encore, par sa joie de vivre, son humour, sa présence, le père Mathat a été pour chacun de nous un frère, un ami et nous avons parfois trop tardé à lui dire.

Je garderais de lui cette image au service des autres, soucieux du bien-être de tous, avec ,à l'occasion ,sa bouteille de digestifs à la main pour les grandes et les petites occasions, son vélo et le travail de diapositives qu'il avait fait pour illustrer les béatitudes.

Père Mathat, vous allez nous manquez.

Que Dieu et la Vierge puissent vous accueillir comme vous le méritez et que votre regard malicieux continue de nous suivre là où vous serez.

Merci d'avoir été...

...une traversée du désert, un temps de jeûne, un film au cinéma, la route vers l'Ascension, les promesses d'un nouveau moteur de fusée pour aller sur Mars ou...un arrêt maladie !

Un maheureux petit caillou, le week-end de la présentation officielle urbi et orbi de la Maison Saint-Paul au forum des associations de Moulins et voilà l'un de nos plus vaillants hommes d'Eglise terrassé, la malléole brisée comme nos meilleurs joueurs de football, contraint de dévoiler un plâtre et pire encore une chaise roulante. 

Avoir pour seul paysage, 40 jours durant, le parc et ses joyeux drilles d'écureuils et de l'autre une galerie d'évêques au regard quelque peu sévère, c'est donc le sort (vraiment triste?) que le hasard ou un Patron malicieux a réservé comme cadeau au père Michel Saint-Gérand.

Cadeau en effet à l'aube de son 70e anniversaire.  

Mais qu'à cela ne tienne, ce n'est pas un homme Balance, dont le tact, le charme et la flexibilité sont les principales qualités, tout comme le sens de la communication et le sens des autres qui se laissera abattre dans de telles circonstances.

C'est donc véhiculé par Louis-Marie, autre grand communicant de la maison que le père a rejoint sa horde de fans, mardi après-midi, après son passage sur les brancards de l'hôpital la veille!

Gâteau, bougies, chandail, et champagne que le principal intéressé à débouché lui même prouvant que le caillou n'avait pas atteint toute sa mobilité, voilà un anniversaire dont ce jeune septuagénaire qui ne fait pas son âge se rappellera longtemps!

Et c'est donc en reprenant le fil de ce blog outrageusement oublié pour défaut d'inventivité ces derniers mois que Gabriel, saint patron des communicants souhaite se faire pardonner d'avoir du s'absenter de ces réjouissances (merci à ma collaboratrice, une charmante sirène) et de ne pas avoir par là même pu entonner un Felix dies natalis, Michel!